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Michelbach-le-bas

Guerres -
Documents "Guerres"

Site personnel

créé en 2001

m. à j. 2016

Michelbach-le-bas


 "A nos fils victimes de la guerre

1939-1945"


BUBENDORF Albert         14/01/1945

JEGLER Armand             15/07/1945

MEYER Louis                   20/03/1945

SCHICKLIN Alphonse      06/12/1943

SCHICKLIN Louis            03/09/1944

SPIESER Alphonse         01/01/1944

SPIESER Jean                25/11/1944

SPIESER Paul                26/04/1944

VONAU Pierre                22/04/1944

 

"Zum andenken an unsere

gefallenen im kriege 1914-1918"


BERNHARD Julius                08/07/1915

BERNHARD Ludwig             08/09/1914

BURGERMEISTER Aloyse    15/08/1914

GEISS Eugène                     20/01/1918

GEISS Ludwig                     15/03/1917 

MEYER Aloyse                      30/05/1918

SCHIKLIN Ludwig                23/07/1915

SCHLURAFF Benedikt          29/05/1915

SCHWEITZER Sébastien       01/10/1915

SPONY Edouard                   07/09/1914

WENK Ludwig                      17/08/1918

WICKY Théophil                   22/08/1917

  

Mémorial à Michelbach-le-bas


 Du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871

Lieu :    France et Allemagne

Casus belli (prétexte) :    Dépêche d'Ems

Issue : Victoire allemande

- Traité de Francfort :

- Annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne

- Proclamation de l'empire allemand

- Chute du Second Empire et capture de Napoléon III

Belligérants :

- Empire français, puis

  République française    

- Confédération de l'Allemagne du Nord

- Royaume de Prusse1

- Royaume de Bavière

- Grand-duché de Bade

- Royaume de Wurtemberg

Commandants :

Napoléon III puis Louis Jules Trochu

Léon Gambetta  


Guillaume Ier

Otto von Bismarck

Helmuth von Moltke


Forces :

F : 1 600 000 hommes mobilisés contre 1 400 000 hommes mobilisés

Pertes :

F : 138 871 morts ou blessés

F : 474 414 prisonniersNote 


44 781 morts

89 732 blessés


Batailles :

Chronologie de la guerre franco-prussienne de 1870 · Sarrebruck (08-1870) · Wissembourg (08-1870) · Forbach-Spicheren (08-1870) · Wœrth (08-1870) · Siège de Bitche (08-1870) · Borny-Colombey (08-1870) · Mars-la-Tour (08-1870) · Siège de Toul (08-1870) · Gravelotte (08-1870) · Siège de Metz (08-1870) · Siège de Strasbourg (08-1870) · Beaumont (08-1870) · Noisseville (08-1870) · Sedan (08-1870) · Siège de Paris et Chronologie du siège (09-1870) · Bellevue (10-1870) · Châteaudun (10-1870) · Dijon (10-1870) · Siège de Belfort (11-1870) · Bouvet et Meteor (navale) (11-1870) · Coulmiers (11-1870) · Villers-Bretonneux (11-1870) · Beaune-la-Rolande (11-1870) · Champigny (11-1870) · Orléans (12-1870) · Loigny (12-1870) · Longeau (12-1870) · l’Hallue (12-1870) · Bapaume (01-1871) · Villersexel (01-1871) · Le Mans (01-1871) · Héricourt (01-1871) · Saint-Quentin (01-1871)

Guerre de 1870


En Juillet 1870, le Second Empire français de Napoléon III déclare la guerre au Royaume de Prusse, après un conflit diplomatique. Cette déclaration de guerre ne fait que servir les desseins du brillant chancelier Otto von Bismarck et du futur empereur Guillaume Ier de Hohenzollern, dans une optique de « restructuration » de ce qui deviendra l’Allemagne.

Le royaume de Prusse observe justement de reprendre l’Alsace et la Lorraine qui leur avaient été enlevées lors des guerres du XVIIe siècle.

2ème GUERRE MONDIALE : 1939 - 1945


1 septembre 1939

- Hitler envahit la Pologne. La France mobilise.

Premières évacuations

- Début de l’évacuation des communes frontalières. Cf. (recueil sur l'évacuation des habitants de Michelbach-le-bas)

3 septembre 1939

- La France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne.

La drôle de guerre

3 septembre 1939 au  5 mai 1940

- Cette période doit ce surnom à Roland Dorgelès, qui l'a employée pour la première fois dans un reportage sur l'attente des armées alliées attendant l'offensive en trompant l'ennui. Pendant des mois, aucune activité militaire importante, sinon quelques escarmouches.

6 octobre 1939

Dans un discours au Reichstag, Hitler déclare que l’Allemagne n’a pas de revendication territoriale vis-à-vis de la France.

11 avril 1940 Citation de Michelbach-le-bas dans récit de Robert Megnin.Du 11 avril au 17 juin 1940 : officier de tir dans une batterie de 75 mm, entre Michelbach-leBas

et Blotzheim. Extrait

5 mai 1940

Début de l’offensive allemande à l’ouest.

14 mai 1940  Invasion allemande

L’Alsace est envahie par le nord.

17 mai 1940

Deuxième vague d'évacuation de la population.

6 juin 1940

Pétain demande l’ Armistice.

14 juin 1940

Entrée des Allemands dans Paris.

15 juin 1940

La Wehrmacht franchit le Rhin.

17 juin 1940

L'armée allemande s'empare de la ville de Colmar

18 juin 1940

Appel du Général de Gaulle à poursuivre les combats.

18 juin 1940

L'armée allemande s'empare de la ville de Mulhouse

19 juin 1940

L'armée allemande s'empare de la ville de Strasbourg.

20 juin 1940

Création du Elsässische Hilfsdienst (Service de secours alsacien). Il a été créé en juillet 1940 par le docteur Ernst dans le but d’organiser l’aide aux évacués rapatriés et aux prisonniers libérés et afin d’embrigader une première fois les Alsaciens sous couvert d’une œuvre charitable. Il a été dissout en 1941.

20 juin 1940

Robert Wagner est nommé chef de l'administration civile de l'Alsace occupée.

21 juin 1940

L'occupation de l'Alsace s'achève par l'entrée des troupes allemandes à Altkirch.

22 juin 1940

Signature de l’Armistice à Rethondes.

28 juin 1940

Hitler en visite en Alsace.

1 juillet 1940 - 31 juillet 1940

Annexion de fait de l’Alsace et mise en place d’une politique de germanisation et de nazification.

1 juillet 1940 - 31 juillet 1940

La monnaie française est changée au taux de 20 Francs pour 1 Mark : une spoliation économique.

8 juillet 1940

Parution du journal nazi Strassburger Neueste Nachrichten (SNN).

13 juillet 1940

Introduction des lois raciales : expulsion immédiate de 1 000 juifs.

18 juillet 1940

Manifeste des Trois-Epis signé par les Nanziger.

25 juillet 1940

Introduction du rationnement alimentaire.

1 août 1940 - 31 août 1940

La plupart des habitants évacués dans les départements de l'intérieur reviennent en Alsace.

2 août 1940

Confirmation officielle des fonctions de Robert Wagner.

7 août 1940

Robert Wagner opère le rattachement des deux départements alsaciens au Gau de Bade.

16 août 1940

Ordonnance pour la réintroduction de la langue maternelle, l’allemand.

8 septembre 1940  Hitler Jugend

Mise en place de la Hitler Jugend, le mouvement des jeunesses hitlériennes. Cette organisation de jeunesse pour les garçons est mise en place en Alsace dès septembre 1940 et son adhésion est rendue obligatoire le 2 janvier 1942. Elle concerne les jeunes de 10 à 18 ans

1 octobre 1940 - 31 octobre 1940

Un questionnaire est soumis aux fonctionnaires. Fin du Hilfsdienst.


4 janvier 1941

Nomination de Kreisleiter alsaciens (Bickler, Schall ou Mourer...), responsable politiques du parti pour un arrondissement (Kreis). L’administration de l’arrondissement est confiée à un Landkommissar. En Alsace, cette charge a été confiée à certains Nanziger.

1 février 1941 - 28 février 1941

Recrutement de volontaires du RAD

Échec des campagnes de recrutement de volontaires pour le Reichsarbeitsdienst.

28 février 1941  Germanisation des noms

Fin de l’opération de germanisation des patronymes.

17 mars 1941

Dissolution des associations confessionnelles de bienfaisance.

22 mars 1941

Établissement officiel du NSDAP, le parti national socialiste des travailleurs allemands, en Alsace. Il avait été fondé par Hitler en 1920.

17 avril 1941

Premier procès pour écoute de radios étrangères.

1 mai 1941

Les autorités d'occupation démonétisent définitivement le Franc.

8 mai 1941

Attentat à la grenade contre la voiture du Gauleiter Wagner par Marcel Weinum.

8 mai 1941   Le RAD

Introduction du Reichsarbeitsdienst (Service du travail national). Il avait été créé en Allemagne le 26 juin 1935. Il concerne les jeunes gens valides de 18 à 25 ans qui sont astreints à des tâches d’intérêt général. En avril 1936 est créé le service féminin qui devient obligatoire en 1939. Le 23 avril 1941, le RAD est mis en place en Moselle par le Gauleiter Bürckel, et le 8 mai 1941, une ordonnance du Gauleiter Wagner l’introduit en Alsace. Le service national du travail est la principale organisation paramilitaire dans laquelle les jeunes Alsaciens et Mosellans des deux sexes sont incorporés (70 000 jeunes dont 15 000 jeunes filles).

25 mai 1941

Rassemblement de 6 799 SA alsaciens sur la Karl Roos Platz (place Kléber) à Strasbourg

19 juin 1941

Anniversaire de l’entrée de la Wehrmacht à Strasbourg et transfert des restes de Karl Roos à la Hüneburg

21 juin 1941

Opération Barbarossa : Hitler se lance à l’assaut de l’URSS.

13 juillet 1941

Manifestation pro-française à Hochfelden entraînant une centaine d’arrestations.

13 août 1941  Internements

À cette date, 650 Alsaciens sont internés au camp de Schirmeck

1 octobre 1941 - 31 octobre 1941

Échec de la première campagne de recrutement de volontaires dans la Wehrmacht.

5 novembre 1941

La durée légale hebdomadaire du travail est portée de 48 heures à 60 heures.

23 novembre 1941

Ouverture de la Reichsuniversität de Strasbourg.

12 décembre 1941

Après Pearl-Harbour, les États-Unis entrent en guerre contre le Japon, l'Allemagne et leurs alliés.

16 décembre 1941

Ordonnance sur la saisie des biens des étrangers et des Alsaciens expulsés.

16 décembre 1941

Hitler interdit aux troupes allemandes en URSS de reculer.


2 janvier 1942

Adhésion obligatoire des jeunes de 10 à 18 ans dans la jeunesse hitlérienne.

1 janvier 1942 - 31 décembre 1942

Multiplication des collectes de vêtements, vieux papiers et métaux pour l’économie de guerre.

25 janvier 1942

Admission des 400 premiers Alsaciens dans le NSDAP

30 janvier 1942

Diffusion par les résistants alsaciens des copies du rapport Maier sur le délabrement de l’économie allemande.

30 janvier 1942

Introduction en Alsace du Code pénal allemand.

30 janvier 1942

Travail obligatoire pour tous les hommes de 16 à 60 ans et les femmes de 16 à 45 ans

19 février 1942

Réorganisation des chambres de commerce et d’industrie selon le modèle allemand.

31 mars 1942

Marcel Weinum (17 ans) est condamné à mort par le tribunal spécial de Strasbourg pour une tentative d'attentat contre le Gauleiter Wagner.

1 avril 1942 - 28 avril 1942

Classement secret de la population alsacienne par le service statistique du parti en trois catégories, selon leur degré d’attachement au Reich

19 juin 1942

Ordonnance sur le franchissement illégal de la frontière.

19 juin 1942

Le général Gouraud s'évade d'Allemagne avec l'aide de la 7ème colonne d'Alsace.

11 août 1942

Débarquement allié au Maroc et en Algérie.

25 août 1942

Mise en place du service militaire obligatoire

10 septembre 1942

Décision de transplanter à l’intérieur du Reich les familles de conscrits qui ne se présentent pas au conseil de révision ou ne donnent pas suite à la convocation sous les drapeaux

19 septembre 1942

Création d’une zone interdite le long de la frontière entre l’Alsace, la Suisse et la France

20 novembre 1942

Début de la contre offensive soviétique autour de Stalingrad.


1 janvier 1943

Le droit commercial allemand est introduit en Alsace dans sa totalité.

26 janvier 1943

Ordonnance sur la répression de manifestations hostiles à l’État

2 février 1943

Capitulation allemande de Stalingrad.

3 février 1943

Ordonnance prévoyant la confiscation des récepteurs radio des individus politiquement douteux.

7 février 1943

Ordonnance relative à l’application de la peine capitale.

12 février 1943

Tentative de dix-huit jeunes mobilisables de Ballersdorf de franchir la frontière suisse

1 mars 1943 - 31 mars 1943

Procès devant le tribunal du peuple de plusieurs groupes de résistants alsaciens.

1 mars 1943

Fermeture des entreprises inutiles à l’économie de guerre en vue d’en récupérer la main d’œuvre

1 mars 1943

Formation des premiers maquis en France. Création de l’ORA (Organisation de la résistance de l’armée).

1 avril 1943 - 30 juin 1943

Multiplication des incidents lors de l’incorporation (drapeaux français, chant de la Marseillaise…) entraînant une intensification de la répression.

15 mai 1943

Constitution à Paris du CNR (Conseil national de la Résistance).

3 juin 1943

Formation à Alger du Comité français de libération nationale (CFLN) coprésidé par Giraud et de Gaulle.

19 juin 1943

Dispositions spéciales du haut commandement allemand à l’égard des Alsaciens mobilisés : suppression des permissions, emploi exclusif sur le front de l’est, interdiction d’accéder aux services de transmission et à l’aviation.

25 juin 1943

Rafle des étudiants de la Gallia à Clermont-Ferrand

4 juillet 1943

Création à Alger des Service d’Alsace et de Lorraine du Comité français de libération nationale.

20 août 1943

Circulaire codifiant l’Umsiedlung (transfert) des familles de réfractaires.

1 septembre 1943 - 31 octobre 1943

À l'automne 1943, la mobilisation est étendue aux classes nées entre 1908 et 1913.

8 septembre 1943

Capitulation de l’armée italienne.

1 octobre 1943

Ordonnance prévoyant la déportation à l’intérieur du Reich des familles de déserteurs (Sippenhaft) avec incitation à la délation (3 543 personnes déportées en 1943).

25 novembre 1943

Rafle puis déportation en Allemagne de professeurs et d’étudiants de l’Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand


21 janvier 1944

Lettre du Gauleiter Wagner à Keitel (chef de l’OKW, Oberkommando der Werhmacht, Haut commandement de la Wehrmacht) : un déserteur alsaciens repris doit être systématiquement condamné à mort

5 mars 1944

Déportation au camp de Neuengamme de quarante-deux officiers alsaciens de l’armée française ayant refusé leur incorporation de force.

12 mars 1944

L’Armée Rouge atteint les frontières polonaise et roumaine.

15 mars 1944

Définition et adoption à Paris du programme du C.N.R.

1 avril 1944 -30 avril 1944 Structuration des FFI

Structuration solide des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) de l’arrondissement de Saverne (1 800 hommes) et de la région de Mulhouse-nord (200 hommes).

1 avril 1944

La semaine de travail passe de 60 à 72 heures dans les industries de guerre.

21 avril 1944

Ordonnance du C.F.L.N. fixant l’organisation des pouvoirs publics et du régime politique à mettre en place à la libération de la France.

1 mai 1944

Formation des Groupes mobiles d’Alsace (GMA)

27 mai 1944

Bombardement allié sur les faubourgs de Strasbourg-Meinau

2 juin 1944

Le CFLN se transforme en GPRF (Gouvernement provisoire de la République française).

6 juin 1944

Débarquement allié en Normandie.

10 juin 1944

Massacre des habitants d'Oradour-sur-Glane par les SS de la division das Reich. Dont des Alsaciens.

14 juin 1944

A Bayeux, de Gaulle organise l’administration française civile et militaire

17 juin 1944 - 27 juin 1944

Réunion à Grendelbruch des principaux dirigeants de la résistance alsacienne. Nomination des commandants Daniel (Paul Winter) et François (Kieffer) comme chefs des FFI des Haut- et Bas-Rhin, chacun disposant d’environ 2 000 hommes

26 juin 1944

L’Armée Rouge atteint la frontière allemande en Prusse orientale.

1 juillet 1944 - 31 juillet 1944

Constitution du maquis de Volksberg, fortement décimé par les SS à la mi-octobre.

17 juillet 1944  Rencontre des chefs de la résistance

Nouvelle réunion au sommet de Grendelbruch

1 août 1944 - 31 août 1944

Constitutions du maquis du Mont-Sainte-Odile (330 hommes), de Sainte-Croix-aux-Mines et de Thann (écrasé en octobre)

9 août 1944

Mobilisation de toute la main d’œuvre disponible pour les travaux de retranchement et fossés antichars entre les forts de Strasbourg (schanzen)

11 août 1944

Des bombardements alliés touchent les centres de Strasbourg et de Mulhouse

15 août 1944

Les troupes alliés débarquent en Provence, avec de forts contingents des Forces Françaises Libres.

16 août 1944 - 14 septembre 1944

Les Allemands mettent en échec le plan de raid de résistants du GMA-Vosges, maquis implanté entre le Donon et Raon l’Étape visant la libération de Schirmeck et du Struthof. De violents combats ont lieu à Viomboid.*

25 août 1944

Les troupes allemandes occupant Paris capitulent De Gaulle arrive dans la capitale.

31 août 1944

Passage à la semaine de 60 heures dans les administrations

31 août 1944

Prime de 100 à 500 Marks aux dénonciateurs de déserteurs.

31 août 1944

Le Gouvernement Provisoire de la République Française s'installe à Paris.

31 août 1944

Les troupes soviétiques entrent à Bucarest

1 septembre 1944 - 30 septembre 1944

Creusement des emplacements de défense (Vorvogesenstellung et Vogesenstellung). Réquisition de toute la population et des lycéens de 14-15 ans (dans le cadre du Notdienst) pour creuser des tranchées et des fossés antichars près des cols vosgiens.

25 septembre 1944

Hitler décrète la levée en masse (« Volksturm »).

22 octobre 1944

Institution du Volksturm : levée en masse de la population pour contribuer à la défense locale.

23 octobre 1944

Reconnaissance du GPRF par tous les Alliés.

13 novembre 1944

La Vorvogesenstellung est percée de Badonviller à Baccarat

17 novembre 1944

Libération de Saint-Dié, Raon l’Étape, Delle et Montbéliard

19 novembre 1944 La 1ère armée française en Alsace

Avance de la 1ère armée française le long de la frontière suisse. Seppois est le premier village alsacien libéré.

16 décembre 1944 - 19 décembre 1944

Violents combats autour de Kaysersberg et d’Ammerschwihr.

20 novembre 1944 - 26 novembre 1944

Violents combats livrés par l’armée française secondée par les 800 FFI de la ville pour libérer Mulhouse

21 novembre 1944

Libération de Metz et Saverne.

23 novembre 1944

Libération de Strasbourg par le raid de la 2e division blindée.

27 novembre 1944

Arrivée à Strasbourg des autorités françaises. Le Sundgau est entièrement libéré.

5 décembre 1944

Libération d’Ingwiller

10 décembre 1944

Libérations d’Orbey et de Wissembourg.

20 décembre 1944

Environ 3 600 personnes (surtout allemandes) sont internées dans les camps de Schirmeck et du Struthof.

28 décembre 1944

Eisenhower, le président américain, ordonne le repli stratégique de toute l’armée sur les Vosges. Une partie de la Basse-Alsace est abandonnée : exode de plusieurs milliers de personnes entre Wissembourg et Haguenau.

31 décembre 1944

Début de l’offensive « Nordwind » entre Bitche et Sarreguemines. Huit divisions allemandes, dont deux blindées, sont engagées. L’objectif est de reprendre Strasbourg.


5 janvier 1945

Installation d’une tête de pont allemande à Gambsheim (18 kilomètres au nord de Strasbourg)

6 janvier 1945

L’avance allemande est stoppée à Krafft (20 kilomètres au sud de Strasbourg).

20 janvier 1945

Offensive de la 1ère armée française pour libérer la banlieue de Mulhouse.

21 janvier 1945

L’offensive allemande atteint la Wantzenau (12 kilomètres au nord de Strasbourg).

23 janvier 1945 - 29 janvier 1945

Libération de la zone du bassin potassique

31 janvier 1945

Décision de supprimer les allocations militaires pour certaines familles d’incorporés de force et de les réduire pour d’autres

2 février 1945

Libération de Colmar par les troupes françaises de la 5e division blindée.

4 février 1945

Libération de Cernay.

4 février 1945 - 11 février 1945

Roosevelt, Staline et Churchill organisent le monde d'après-guerre à Yalta.

9 février 1945

Fin de la bataille de la poche de Colmar. Reprise de l’offensive américaine vers Drussenheim-Oberhoffen

10 février 1945 - 11 février 1945  De Gaulle en Alsace

Visite du Général de Gaulle à Mulhouse, Colmar, Saverne et Strasbourg.

12 février 1945 - 21 février 1945

15 Francs pour 1 Mark : échange catastrophique pour les petits épargnants.

13 février 1945

Bombardement anglo-américain sur Berlin.*

4 mars 1945

Voyage de De Gaulle (chef du GPRF) à Oradour-sur-Glane.

19 mars 1945

Le nord du Bas-Rhin est entièrement libéré

15 avril 1945 - 16 avril 1945

La 1ère armée française occupe Kehl et libère totalement Strasbourg de la menace allemande

30 avril 1945

Hitler met fin à ses jours dans son bunker de Berlin.

5 mai 1945

Promulgation d’une loi spéciale à l’Assemblée Nationale afin que les ruines d’Oradour soient conservées et qu’un nouveau bourg soit construit.

7 mai 1945

Capitulation allemande sans condition signée à Reims.

8 mai 1945

Signature à Berlin de la capitulation allemande avec les quatre puissances alliées.

13 mai 1945

Création à Mulhouse de l’ADEIF (Association des Déserteurs, Évadés et Incorporés de Force)

18 juin 1945

Fête de la résistance française avec feux de joie pour éliminer les vestiges du nazisme.


1 janvier 1947 - 31 décembre 1947

Les incorporés de force voient leur solde de captivité alignée sur celle des prisonniers de guerre de l’armée française

6 juin 1947

Vincent Auriol (président de la République) pose la première pierre pour l’édification du nouveau bourg d’Oradour.


1 janvier 1948 - 31 décembre 1948

Les incorporés de force obtiennent l’octroi de la carte de combattant

1 janvier 1948 - 31 décembre 1948

La carte de réfractaire » est attribuée aux incorporés de force évadés de l’armée allemande et le statut de Personne contrainte au travail en pays ennemi est accordé aux Alsaciens incorporés dans le RAD et les formations paramilitaires.

5 mars 1948

Loi qui confère à la commune d’Oradour un statut particulier assurant la préservation de l’ancien village par l’Etat et la reconstruction d’un nouveau bourg.

9 avril 1948

Loi qui établit rétroactivement une présomption de responsabilité collective pour les SS.


10 janvier 1953 - 12 février 1953

Les alsaciens de la division SS das Reich sont jugés pour leur participation au massacre d'Oradour.

27 janvier 1953

L’Assemblée Nationale abroge la loi instituant la responsabilité collective des SS (loi du 15/09/1948).

20 février 1953

Loi d’amnistie pour les condamnés de Bordeaux. Le lendemain, les 13 Malgré-N

1ère Guerre mondiale 28 juillet 1914 au 11 novembre 1918


Le 1er août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. Dans son territoire, elle compte depuis 1871 l’Alsace-Moselle, qui est prise entre deux feux : sa nationalité allemande mais son attachement à son identité française. On pourra voir des cas de batailles où des Alsaciens français et des Alsaciens allemands devront s’affronter. Pour l’ensemble de la région, c’est un déchirement, en plus de combats difficiles et meurtriers.


Année 1914

 

28 juin :

Assassinat à Sarajevo de l'archiduc autrichien François-Ferdinand et de son épouse

 

28 juillet :

L'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie ; bombardement de Belgrade.

29 juillet :

Le bureau de l'Internationale socialiste se réunit à Bruxelles pour définir sa position face à la crise.

30 juillet :

Mobilisation générale en Russie.

Mobilisation générale en Autriche-Hongrie dans la nuit du 30 au 31 juillet.

31 juillet :

Le gouvernement belge décrète la mobilisation générale.

Le dirigeant socialiste français Jean Jaurès, favorable à la paix, est assassiné par Raoul Villain. Les pacifistes perdent leur meilleur leader.

 

Les combats de la Première Guerre mondiale s’abattent dans le Sundgau à partir d'août 1914. Bataille du Moulin de la Caille, dans les environs de Montreux-Jeune et Montreux-vieux En effet, les Français font sauter le viaduc ferroviaire qui traverse la Largue entre Dannemarie et Manspach, et le front se stabilise et s’étend des Vosges à la frontière suisse.


De part et d'autre de la ligne de feu, les troupes fortifient les positions en construisant des abris, en creusant des tranchées, en établissant des réseaux de barbelés et en installant des lignes de chemin de fer à voie étroite. Les troupes allemandes établissent trois lignes de défense : la première dans les forêts de Largitzen et Heimersdorf, la deuxième entre Bettendorf et Hirsingue, la troisième sur les hauteurs de Wittersdorf et Emlingen.


La population subit les tirs d'artillerie, les bombardements, et par crainte d'espionnage, elle est évacuée dans les communes qui ne sont pas touchées par la guerre.


Le Sundgau redevient français en 1918 mais l’intégration dans l'espace national pose cependant quelques problèmes. En effet, les Alsaciens qui depuis 1870 devaient parler allemand, se voient dans l'obligation de s'exprimer en français. Par dérogation, l'allemand est enseigné à l’école à raison de trois heures par semaine

Août1914

Pologne :

Le socialiste Józef Piłsudski organise et prend la tête des légions de volontaires polonais qui combattront aux côtés des Austro-hongrois.

En Pologne russe, les nationaux-démocrates et leur chef Roman Dmowski, hostiles aux empires centraux, s'allient à la Russie contre la promesse de l’unité et de l’autonomie de la Pologne au sein de l’Empire russe.

1er août :

L'Allemagne déclare la guerre à la Russie.

Mobilisation générale en Allemagne.

2 août :

Mobilisation générale en France.

Pénétrant par les ponts de Wasserbillig et de Remich, le Luxembourg est envahi par les troupes allemandes1.

Ultimatum allemand à la Belgique, en vue d'utiliser le territoire belge pour attaquer la France. Refus belge.

Signature de l'alliance militaire secrète entre l'Allemagne et la Turquie2.

3 août :

L'Allemagne déclare la guerre à la France et à la Belgique

Premier bombardement aérien à Lunéville.

Les troupes allemandes pénètrent en Belgique par la région d'Aix-la-Chapelle. Le roi des Belges lance un appel à la France et à la Grande-Bretagne, invoquant le traité de 1831 qui garantit la Belgique contre toute invasion et/ou annexion.

Un bataillon allemand pénètre en France et détruit la station d'Homécourt3

4 août :

En Belgique : les forts de Liège appuyés par l'armée belge combattant dans les intervalles se défendent avec acharnement.

Le Royaume-Uni répond favorablement à l'appel du roi Albert 1er de Belgique et déclare la guerre à l'Allemagne après la violation par les troupes allemandes de la neutralité belge prescrite par un traité que l'Allemagne vient de renier en le traitant de « chiffon de papier » .

La France répond favorablement à l'appel du roi des Belges, Raymond Poincaré président de la République française appelle à l'Union sacrée devant les deux chambres parlementaires qui votent les crédits de guerre à l’unanimité.

Les députés allemands sociaux-démocrates, majoritaires, votent à l’unanimité les crédits de la guerre au Reichstag malgré leurs engagements contre la course aux armements.

6 août :

L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie.

Les troupes françaises font une offensive par le sud de l'Alsace.

7 août :

Thann, sous domination allemande depuis 1871, est occupée et devient, jusqu'à la fin de la guerre, la capitale d'une portion de territoire alsacien redevenue française.

8 août :

Les Français poursuivent l'offensive vers Mulhouse qui est reprise par les Allemands deux jours plus tard.

Union sacrée en Russie : la Douma vote les crédits de guerre. Division des socialistes (ralliement à l’Union sacrée, internationalisme, défaitisme).

11 août :

La France déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie.

12 août :

Mobilisation générale en Russie.

12 août :

Victoire de l'armée belge dans une bataille de cavalerie où les Belges sont appuyés par de l'infanterie. C'est une bataille d'arrêt, la bataille de Haelen, au bord de la Gette qui permet de sauver le gros de l'armée belge en retraite vers la place forte d'Anvers où elle possède ses approvisionnements en munitions et en vivres.

14 août :

En Lorraine, début de la Bataille de Morhange.

15 août :

Création de l’Office des matières premières de guerre en Allemagne dirigée par Walter Rathenau, président d'AEG.

16 août :

Prise de Liège par les troupes allemandes, la ville n'étant plus défendue après la chute des forts.

17 août :

Offensive russe en Prusse-Orientale.

Victoire allemande à la bataille de Stalluponen.

19 août :

Les troupes allemandes entrent à Bruxelles.

En Alsace, les Français reprennent l'offensive autour de Mulhouse et se rencontrent à Dornach.

Échec de la percée française en Lorraine (19-20 août). Les IIIe et IVe armées se replient derrière la Meuse.

Woodrow Wilson, président des États-Unis d'Amérique, proclame la neutralité de son pays dans le conflit.

20 août :

Échec allemand sur le front russe à Gumbinnen face aux troupes du général Paul von Rennenkampf.

Chute des forts de Namur. À la suite de quoi, l’armée belge du sud ne pouvant rejoindre le corps belge principal se replie sur la France tandis que le gros des Belges continue à reculer tout en combattant pour gagner la place forte d'Anvers.

21 août :

La France perd la Bataille des Frontières (21-23 août).

Lors de la contre-attaque à Morhange, la Ire armée du général Auguste Dubail et la IIe armée françaises du général de Castelnau sont contraintes au repli.

Début de la Bataille de Charleroi.

Bataille des Ardennes : repli de la IVe armée française du général de Langle de Cary.

22 août :

Massacre de Tamines, en Belgique, où les troupes allemandes ravagent la ville, tuant et blessant des centaines de civils.

Bataille de Rossignol : bataille de rencontre entre des unités françaises et allemandes, se concluant par une victoire allemande et par la quasi destruction d'une des divisions du corps colonial français. Elle s'inscrit dans la Bataille des Frontières.

23 août :

Fin de la Bataille de Charleroi : repli de la Ve armée française du général Charles Lanrezac.

Bataille de Mons : repli des troupes britanniques.

24 août :

Échecs autrichiens de Conrad von Hötzendorf sur le front serbe dans les monts Cer.

Bataille de la trouée de Charmes

Début de la Grande Retraite

25 - 26 août :

Première sortie de l'armée belge du camp retranché d'Anvers, retenant 150 000 soldats allemands avec une importante artillerie de siège, soulageant ainsi la pression sur l'armée française suivant le rôle assigné par le général Joffre à l'armée belge.

25 août :

Repli des Alliés sur le Grand-Couronné au nord-est de Nancy.

Bataille de Rozelieures.

Fin de la bataille de Lorraine qui se termine par un statu quo.

26 août :

Bataille de Tannenberg : les Allemands stoppent l'offensive russe (fin le 31 août).

Poursuite de la retraite de l'aile gauche française.

Constitution de la VIe armée française du général Maunoury placée au Nord-Est de Paris, à l'extrême gauche du dispositif allié.

Le général Gallieni nommé gouverneur de Paris.

Démission du gouvernement français présidé par René Viviani qui forme un ministère de Défense Nationale. L'Union sacrée se concrétise en France par l'entrée des socialistes au gouvernement avec Delcassé aux Affaires étrangères et Millerand à la Guerre.

Capitulation des troupes coloniales allemandes à Kamina au Togo.

28 août :

Début du siège de Maubeuge.

29 août :

Bataille de Guise : La Ve armée française du général Lanrezac fait face à l'aile droite allemande et évite aux troupes britanniques d'être encerclées.

29 août - 2 septembre :

Le gouvernement français quitte Paris menacée par l'avancée allemande et s'installe à Bordeaux laissant la capitale sous le gouvernement militaire du général Gallieni.

31 août :

Les Franco-Britanniques franchissent la Marne.

L'aile droite allemande, Ire armée du général von Kluck et IIe armée du général Bülow, atteint Compiègne et La Fère.

Les Allemands sont signalés à Roye et Noyon, à proximité de Senlis.

Septembre[modifier | modifier le code]

Septembre :

Les sous-marins allemands (U-Boot) font de grands ravages au sein des navires de la flotte alliée.

3 septembre :

Offensive russe en Galicie orientale : prise de Lvov (Galicie autrichienne).

3 septembre :

Von Kluck passe la Marne à Château-Thierry avec son aile gauche.

Le général Lanrezac est remplacé au commandement de la Ve armée par le général Franchet d'Esperey.

4 septembre :

L'armée allemande occupe Reims.

le général Gallieni réquisitionne les taxis parisiens pour le transport des troupes.

4 septembre :

Le général Gallieni donne l'ordre au général Maunoury, commandant de la VIe armée de se porter le lendemain au nord de Meaux pour attaquer le flanc droit de la Ire armée du général von Kluck.

5 septembre :

Deuxième sortie de l'armée belge d'Anvers.

6 septembre :

Première bataille de la Marne, menée par Maunoury, von Kluck ramène sa droite au nord de la Marne. Les Anglais et Franchet d'Esperey le suivent.

7 septembre :

von Kluck replie son centre sur l'Ourcq. Une brèche se forme entre lui et la IIe armée de von Bülow. Von Kluck doit faire face à Maunoury sur sa droite, à Franchet d'Esperey sur sa gauche. von Bülow est attaqué au centre et sur sa droite par Franchet d'Esperey et menacé sur son aile gauche par la IXe armée de Foch.

8 septembre :

Victoire allemande des lacs Mazuriques en Pologne sur les Russes, qui confirme la victoire allemande de Tannenberg (Stębark) (fin le 15 septembre). Les Russes se replient vers la frontière russo-allemande originelle.

Maubeuge est prise par les troupes allemandes.

Les Russes écrasent les Autrichiens à Lemberg (fin le 12 septembre).

Siège de Przemysl, occupation de la Galicie orientale jusqu’au San et contrôle des cols des Carpates par l'armée russe en octobre.

9 septembre :

Le général von Moltke ordonne la retraite des armées de l'aile droite allemande et l'arrêt de l'offensive contre le Grand-Couronné où Castelnau résiste depuis le 5.

10 septembre au 13 septembre :

Retraite générale des armées allemandes jusqu’à l’Aisne, la Vesle et la Suippe.

14 septembre au 24 septembre :

Campagne de Nouvelle-Guinée: débarquement australien.

16-17 septembre : Infiltration d'un commando allemand en Normandie.

23 septembre :

74 civils sont fusillés à Gerbéviller.

28 septembre :

Siège d'Anvers. Après la chute des deux ceintures fortifiées entourant la ville à distance, les troupes allemandes commencent l'attaque du noyau urbain.

 

1er au 9 octobre :

Bataille d'Arras

3 octobre :

Un premier contingent canadien (de 32 000 hommes) est mobilisé pour aller se battre en Europe.

4 octobre :

Publication en Allemagne du Manifeste des 93 qui montre le soutien univoque des intellectuels allemands à la politique impériale.

5 octobre :

Premier duel aérien de la guerre près de Reims : un biplace Aviatik allemand est abattu à la mitrailleuse par des Français à bord d'un avion Voisin.

9 octobre :

L'armée belge se retire d'Anvers. Les derniers forts de la rive gauche, protégeant la retraite vers la côte, succombent un à un.

19 octobre :

« Course à la mer » entre les Allemands, les Belges, les Français et les Britanniques (oct.-nov.), les Allemands cherchent à atteindre Dunkerque, Boulogne-sur-Mer et Calais.

Bataille de l'Yser derrière les inondations tendues par les Belges (fin le 17 novembre).

20 octobre :

Les Allemands battent en retraite devant les Russes dans la boucle de la Vistule.

27 octobre :

Bataille d'Ypres. Vaste offensive allemande déclenchée au nord, à l’est et au sud d’Ypres en Belgique.

29-20 novembre :

Les Turcs bombardent les côtes russes de la mer Noire.

 

1er novembre :

Von Hindenburg devient commandant en chef des armées allemandes sur le front de l’Est.

2 novembre :

La Serbie déclare la guerre à l'Empire ottoman qui a rejoint les Allemands et les Autrichiens.

3 novembre :

L’amirauté britannique fait miner la mer du Nord déclarée « zone de guerre ». Le Royaume-Uni fait confiance à sa marine pour protéger le pays et établir un blocus économique. Il ne possède en effet qu’une armée de métier de 250 000 hommes dispersés à travers le monde dont 60 000 seulement sont prêts à partir pour la France.


5 novembre :

Les Britanniques annexent Chypre, qu'ils administraient jusque-là sous souveraineté ottomane.

6 novembre :

Blocus économique de l’Allemagne.

10 novembre :

Les Russes doivent cesser l’offensive devant la poussée des troupes allemandes sur Lodz.

15 novembre :

Mêlée des Flandres. Victoire des armées française, britannique et belge autour d’Ypres et de Dixmude.

 

Décembre :

6 550 000 soldats russes sont mobilisés (15 millions en 1917).

6 décembre :

Prise de Lodz par les Allemands. L'offensive allemande en Pologne russe est arrêtée devant Varsovie.

7 décembre :

Victoire serbe du général Putnik : les Austro-hongrois doivent se replier vers Belgrade.

8 décembre :

Retour du gouvernement français à Paris.

15 décembre :

La IVe armée française lance l’offensive en Champagne.

Guerre des tranchées (650 km), de la mer du Nord à la Suisse.

Le roi de Serbie rentre à Belgrade.

25 décembre :

Des militaires allemands, britanniques et français sympathisent dans les tranchées lors de la Trêve de Noël.

Après s’être opposés à la guerre, (les chefs politiques hongrois) soutiennent l’effort de guerre autrichien principalement parce qu’ils craignent qu’une victoire russe n’entraîne la sécession des minorités slaves de Hongrie, puis le démantèlement du pays. 3 800 000 soldats seront mobilisés en Hongrie ; 661 000 seront tués, plus de 700 000 blessés et autant faits prisonniers.

Année 1915

 

19 janvier :

Premier bombardement aérien de civils par un Zeppelin au Royaume-Uni.

21 janvier :

Offensive russe dans les Carpates.

24 janvier :

Victoire de la flotte britannique près du Dogger Bank sur l’escadre allemande.

 

Février :

Les premiers avions armés d’une mitrailleuse, les Vickers F.B.5 équipent une escadrille de chasse britannique du Royal Flying Corps.

4 février :

Le gouvernement allemand proclame « zone de guerre », les eaux territoriales britanniques : début de la guerre sous-marine.

7 février :

Offensive allemande au sud-est des lacs Mazuriques, dirigée par Hindenburg. Encerclés, les Russes se replient sur le Niémen le 22 février.

16 février :

Deuxième offensive alliée en Champagne pour empêcher tout transfert de troupes allemandes en Russie.

Du 17 au 21 février :

Violents combats aux Éparges.

19 février :

Expédition des Dardanelles (fin en février 1916).

20 février :

Bombardement de Reims.

26 février :

Échec de l’offensive allemande aux lacs Mazuriques : les Russes font 10 000 prisonniers au nord de Varsovie.

 

1er mars :

Les alliés étendent le blocus à la totalité des marchandises allemandes.

9 mars :

Le gouvernement italien présente aux gouvernements de l’entente un mémorandum contenant les prétentions de l’Italie en échange de son intervention dans le conflit (Trentin, Tyrol du Sud, Trieste, l’Istrie et une partie de la Dalmatie).

11 mars et 10 avril :

Accord des gouvernements britannique et français sur le principe d’une annexion de Constantinople par la Russie.

16 mars :

Fin de la bataille de Champagne. Échec de la tentative de percée française en Champagne (février-mars).

21 mars :

Un Zeppelin bombarde Paris.

22 mars :

Capitulation de la place autrichienne de Przemysl devant les Russes.

 

5 au 12 avril 1915 :

Combats aux Eparges. Les opérations commencèrent le 5 avril et durèrent 4 jours, quatre jours de lutte et de souffrance. Elles n’ont pas eu d'équivalent parmi toutes les attaques menées depuis le début de la guerre. L'objectif assigné fut le fameux point X qui était considéré comme la clef de la position.

22 avril :

Première utilisation de gaz asphyxiants à Steenstraate et à Ypres par les Allemands.

24 avril :

Arrestation et déportation de plus de 600 intellectuels arméniens de Constantinople par les Jeunes-Turcs. Date considérée symboliquement comme marquant le début du génocide des Arméniens.

25 avril :

Débarquement d'un corps expéditionnaire allié aux Dardanelles. Échec de l’expédition de Gallipoli, qui coûte la vie à plus 200 000 soldats britanniques sur 400 000 engagés, provenant pour la plupart du Commonwealth (fin en juillet).

26 avril :

Traité secret de Londres entre l’Entente et l’Italie qui s’engage à entrer en guerre contre les empires centraux dans un délai d’un mois. Les Alliés acceptent les revendications du 9 mars.

 

2 mai :

Offensive austro-allemande en Galicie pour éviter l’invasion de la Hongrie par les Russes.

3 mai :

L’Italie dénonce le traité de la Triple-Alliance, qui la liait aux empires centraux.

6 mai :

Les Russes battent en retraite sur un front de 160 km.

7 mai :

Torpillage du paquebot britannique Lusitania au sud des côtes irlandaises par un sous-marin allemand. 1 198 personnes sont noyées, dont 124 Américains. Le navire aurait transporté des munitions.

9 mai :

Offensive française en Artois. Échec (juin).

13 mai :

Italie : à la suite d’une ultime tentative de Giovanni Giolitti visant à empêcher la guerre, Antonio Salandra démissionne, laissant au roi la décision de la guerre. Le roi le rappelle.

14 mai :

À Rome, Gabriele D'Annunzio lance un appel nationaliste qui s’inscrit dans un vaste mouvement favorable à l’entrée en guerre de l’Italie. Mussolini, favorable à l’entrée en guerre de l’Italie, est chassé du PSI et fonde le Faisceau autonome d’action révolutionnaire.

15 mai :

Les Russes sont battus dans les Carpates par la XIe armée du maréchal August von Mackensen.

23 mai ou 24 mai :

L’Italie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie.

En mai :

Offensives allemandes contre la Russie (mai-oct.).

 

3 juin :

Rupture du front russe sur Gorlice en Galicie. Les Russes évacuent Przemysl.

9 juin :

En Allemagne, 750 sociaux-démocrates conduits par Karl Liebknecht protestent contre la politique du gouvernement.

10 juin :

Offensive italienne sur l’Isonzo contre les lignes autrichiennes. Douze batailles sur l’Isonzo de juin 1915 à octobre 1917 coûtent d’énormes pertes en hommes et en matériel.

11 juin :

Les troupes serbes envahissent l’Albanie et occupent Tirana.

22 juin :

Prise de Lemberg par les Allemands sur les Russes, qui battent en retraite.

 

7 juillet :

Première conférence interalliée à Chantilly où sont examinées les offensives sur le front de l’Ouest, le front italien et en Serbie.

13 juillet :

Offensive allemande sur le Niémen et la Narew dans le but d’encercler les Russes stationnés dans la boucle de la Vistule.

18 juillet :

Premières permissions de six jours accordées par roulement à tous les combattants français.

Échec italien de la deuxième offensive sur l’Isonzo.

 

5 août :

Les troupes allemandes prennent Varsovie, Lublin et Chełm.

21 août :

L’Italie déclare la guerre à l’Empire ottoman.

23 août :

Repoussés sur Brest-Litovsk, les Russes abandonnent la ligne du Bug. La Pologne est aux mains des empires centraux.

Septembre[modifier | modifier le code]

6 septembre :

Traité secret entre la Bulgarie et les empires centraux, selon lequel la Bulgarie obtiendrait la Macédoine et un débouché sur l’Adriatique si elle déclare la guerre à la Serbie et à l’Entente.

25 septembre :

Échec d'une tentative franco-britannique de percée en Champagne et en Artois (fin le 11 octobre).

Seconde bataille de Champagne

 

Octobre :

Après la perte de Wilno en septembre par les Russes, le front Est se stabilise sur une ligne Rīga-Pinsk-Tarnopol.

5 octobre :

Entrée en guerre de la Bulgarie contre la Serbie. Arrivée des premières troupes de l'A.O.

6 octobre :

Invasion de la Serbie par la Bulgarie.

18 octobre :

Troisième bataille de l'Isonzo

19 octobre :

L’Italie déclare la guerre à la Bulgarie.

28 octobre :

Le président du Conseil roumain Ion Bratianu refuse le libre passage sur le territoire roumain de l’armée russe qui viendrait renforcer les Serbes.

 

Novembre :

Offensive autrichienne en Bucovine.

Occupation de la Serbie et du Monténégro.

austro-allemande de Gorlice-Tarnów sur le front Est.

10 novembre :

Quatrième offensive italienne sur l’Isonzo que les troupes ne parviennent toujours pas à franchir.

23 novembre : battue sur tous les fronts, l’armée serbe bat en retraite vers l’Albanie, d’où elle est évacuée vers Corfou.

 

Décembre :

Effort de guerre considérable, animé en Allemagne par Rathenau, en Grande-Bretagne par Lloyd George et en France par Albert Thomas et Louis Loucheur.

Apparition des tanks à chenilles sur les champs de bataille.

2 décembre :

Les troupes alliées de Salonique reçoivent l’ordre de se replier au-delà du Vardar.

4 décembre :

À Calais, les états-majors de France et de Grande-Bretagne examinent la question de Salonique, hésitant entre l'évacuation et le maintien des troupes.

Année 1916

 

9 janvier :

Offensive allemande en Champagne.

11 janvier :

Les Austro-hongrois occupent le Monténégro.

16 janvier :

Occupation française de Corfou. Les troupes serbes débarquent dans l’île.

 

8 février :

Le gouvernement allemand fixe au 1er mars le début de la guerre sous-marine sans restriction : les navires marchands pourvus de canons seront torpillés.

13 février :

Dans l'Est africain sous domination allemande, les troupes britanniques venant de Rhodésie lancent une attaque dans le but de s'emparer du chemin de fer qui relie Kigoma, sur le lac Tanganyka, à l'océan Indien. Les troupes du Congo belge sont chargées de diviser les forces allemandes en attaquant celles-ci à l'ouest.

13 février :

La 1re brigade russe constituée (2 régiments), quitte Moscou par le transsibérien et arrive en Mandchourie à Dairen le 28 février, d'où elle embarque pour la France sur des navires français.

21 février :

Début de la bataille de Verdun (fin le 11 décembre à 11 heures du matin).

25 février :

Verdun : après avoir pris Beaumont et le fort de Douaumont, les Allemands suspendent l’offensive devant le village de Douaumont qu’ils n’ont pas réussi à occuper.

29 février :

Le croiseur britannique Alcantara, un paquebot transformé en croiseur, et le navire allemand Grief se coulent mutuellement après un combat épique dans la Manche.

Février :

Le Royaume-Uni demande au Portugal d’arraisonner et de réquisitionner les navires de commerce allemands présents dans ses ports.

 


Soldats français du 87e régiment d'infanterie sur la cote 34 à Verdun

9 mars :

L’acte de réquisition provoque la déclaration de guerre de l’Allemagne au Portugal. Un gouvernement d'union sacrée est organisé au Portugal avec mission de préparer un corps expéditionnaire et de renforcer les troupes qui combattent en Afrique.

Verdun : prise du fort de Douaumont : les Allemands se heurtent à la résistance du fort de Vaux.

16 mars :

Le ministre français de la guerre Gallieni démissionne pour raisons de santé.

18 mars :

Victoire des Russes sur les Allemands en Lettonie, au sud de Dwinsk.

24 mars :

Un sous-marin allemand torpille dans la Manche sans sommation le paquebot britannique Sussex.

 

9 avril :

Échec de l’offensive générale allemande sur le front de Verdun

11 avril :

Arrivée à Marseille, où elle reçoit un accueil triomphal, de la 1re brigade russe (2 régiments) partie de Moscou par le transsibérien le 13 février, via la Mandchourie, où elle a embarqué sur des navires français.

27 avril :

Une loi créant un diplôme de « mort pour la France » délivré à chaque homme tué au combat, pour rappeler que leur sacrifice n'a pas été vain.

 

1er mai :

Pétain, nommé commandant des armées du Centre, laisse la direction de la bataille de Verdun à Nivelle.

15 mai :

L’armée austro-hongroise perce les premières lignes de défense italiennes dans le Trentin.

24 mai :

Entrée dans Kigali, au Ruanda, des troupes du Congo belge qui ont contourné les troupes coloniales allemandes pour les attaquer de flanc.

31 mai :

Bataille navale indécise entre les flottes allemande et britannique au Jutland, en mer du Nord.

 

3 juin :

Les Alliés proclament l’état de siège à Salonique à la suite de la prise du fort de Rupel par les troupes germano-bulgares.

4 juin :

Offensive russe du général Broussilov contre les forces allemandes de Mackensen (fin en août).

7 juin :

Offensive allemande à Verdun. Chute du fort de Vaux puis de Thiaumont, Fleury-devant-Douaumont.

21 juin :

Verdun : les Allemands atteignent les abords de Froideterre.

22 juin :

Le Premier ministre grec Zaïmis ordonne la démobilisation de l’armée à la suite de dissensions avec les Alliés.


Un soldat britannique à Ovillers-la-Boisselle, juillet 1916

 

1er juillet :

Début de la bataille de la Somme, offensive alliée vers Bapaume et Péronne (fin en octobre). Plus de 600 000 victimes dans les deux camps. Les forces britanniques (volontaires) s’engagent dans la bataille de la Somme.

4 juillet :

Le Premier ministre roumain Ion Bratianu rappelle aux Alliés que son pays interviendra à leurs côtés s’ils ne se retirent pas des Dardanelles et s’ils déclenchent une offensive contre les Bulgares à partir de Salonique.

27 juillet :

Au cours de la bataille de la Somme, les Britanniques prennent Contalmaison, progressent rapidement vers Péronne et s’emparent de Longueval.

Août[modifier | modifier le code]

4 août :

Offensive serbe dans la région du lac Prespa en Macédoine.

8 août :

En Italie, prise de Gorizia par la 3e Armée italienne sous les ordres du duc d'Aoste après la sixième bataille de l'Isonzo.

17 août :

Traité d’alliance entre l’Entente et la Roumanie signé à Bucarest : en échange de son entrée en guerre contre l’Autriche, la Roumanie libére la Bucovine, la Transylvanie et le Banat.

23 août :

Sur le front des Balkans, l'armée bulgare bouscule les troupes serbes à l'ouest du dispositif allié de Grèce.

24 août :

Bataille de la Somme : les Français prennent Maurepas.

27 août :

Sollicité par les Alliés et pour renforcer sa position lors des négociations qui doivent décider du partage de l’Empire ottoman, l’Italie déclare la guerre à l’Allemagne.

La Roumanie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie. Après une offensive en Transylvanie, rapidement enrayée, le pays se trouve isolé par 600 000 Austro-allemands appuyés par les Turcs et les Bulgares. Bucarest tombe en automne et la Roumanie conclue un armistice. L’invasion du pays par les Allemands met en difficulté le front russe méridional.

28 août :

L’Allemagne, puis la Turquie, déclarent la guerre à la Roumanie.

Les troupes roumaines du général Averescu entrent en Transylvanie et libérent la ville de Brașov (Kronstadt).

En Allemagne, Von Falkenhayn est remplacé par le maréchal Paul von Hindenburg à la tête de la Direction suprême de l'armée allemande.

 

1er septembre :

La Bulgarie déclare la guerre à la Roumanie.

13 septembre :

Le général Joffre, qui a toujours un œil sur Verdun demande à Pétain et à Nivelle, de préparer sur la rive droite la reprise des forts de Vaux et de Douaumont.

14 septembre :

Offensive italienne dans le Carso oriental.

Les troupes bulgaro-allemandes d'August von Mackensen lancent une offensive à l’est de Silistra contre la Roumanie

15 septembre :

Première utilisation des chars (tanks) par l'armée britannique.

18 septembre :

Broussilov interrompt l'offensive russe face aux Allemands.

Les Grecs se rendent sans résistance aux Bulgares à Kavala (Grèce).


Mark I, dans la Somme, 25 septembre 1916

19 septembre :

Victoire belge à Tabora sur les troupes allemandes de l'Est africain allemand.

25 septembre, Somme : Français et Britanniques prennent Combles, à 12 km de Péronne.

Octobre[modifier | modifier le code]

3 octobre :

Les troupes serbes lancent une offensive sur Monastir, en Macédoine.

7 octobre :

Les Allemands forcent les Roumains à évacuer la Transylvanie.

9 octobre :

Eleftherios Venizelos constitue à Salonique un gouvernement provisoire favorable aux Alliés.

23 octobre :

Le roi Constantin Ier de Grèce propose un désarmement complet des forces grecques à condition que l’armée d'Eleftherios Venizelos ne soit utilisée que contre les Bulgares.

24 octobre :

Les troupes françaises du groupement Mangin reprennent, en quatre heures, le fort de Douaumont et réoccupent jusqu’à Vaux tout le territoire conquis depuis huit mois par les Allemands.

Novembre[modifier | modifier le code]

2 novembre :

Prise du fort de Vaux par les troupes françaises.

11 novembre :

Le gouvernement grec d'Eleftherios Venizelos déclare la guerre à la Bulgarie.

15 et 16 novembre :

Réunion à Chantilly (Oise), à l'initiative du général Joffre, d'une nouvelle conférence militaire interalliée pour arrêter le plan des opérations de 1917.

18 novembre :

fin de la bataille de la Somme

19 novembre :

Prise de Monastir en Macédoine par Sarrail et les forces alliées (franco-anglo-russo-italiano-serbes).

25 novembre :

Le gouvernement provisoire grec déclare la guerre à l'Allemagne et à la Bulgarie.

Décembre[modifier | modifier le code]

2 décembre :

L’Armée d’Orient du général Sarrail occupe Athènes après de sévères affrontements avec les Grecs

L’armée allemande de Falkenhayn traverse la Valachie, fait la jonction avec les Germano-bulgares de Mackensen venus de Dobrogea, et entre à Bucarest le 6 décembre, évacuée la veille par le gouvernement Bratianu qui se retire en Moldavie.

12 décembre :

Fin de la bataille de Verdun. Les Allemands sont repoussés par les troupes françaises. Plus de 300 000 soldats alliés et allemands meurent dans la bataille.

25 décembre :

Le général Joseph Joffre est nommé maréchal de France, et remplacé par le général Nivelle à la tête des armées.

Année 1917[modifier | modifier le code]

Janvier[modifier | modifier le code]

Janvier :

Les armées austro-allemandes et bulgares contrôlent la majeure partie de la Roumanie. Leur avance est stoppée sur le Siret en Moldavie(Roumanie).

6&7 janvier : Conférence de Rome (1917).

22 janvier :

Le président des États-Unis, Woodrow Wilson, plaide pour une paix sans vainqueurs.

31 janvier :

Début de la guerre sous-marine totale.

Février[modifier | modifier le code]

3 février :

Rupture des relations diplomatiques entre les États-Unis et l'Allemagne, après l'annonce par celle-ci d'un élargissement de la guerre sous-marine et l'interception d'un message allemand (le télégramme Zimmermann) incitant le Mexique à entrer en guerre contre les États-Unis.

24 février :

Victoire alliée sur l’Ancre (Somme) : les Allemands battent en retraite devant les Britanniques.

Avril[modifier | modifier le code]

Avril :

Conférence austro-allemande de Kreuznach. Charles Ier d'Autriche, pour débloquer la situation, propose de céder la Galice à la Pologne à condition que l’Allemagne cède l’Alsace-Lorraine à la France. Le chancelier allemand Michaelis refuse. Charles Ier confie alors une mission secrète au prince Sixte de Bourbon-Parme pour obtenir une paix de compromis avec la France. Le départ d'Aristide Briand et la pression des partis militaristes en empêche la conclusion.

2 avril :

Entrée en guerre des États-Unis au côté des Alliés.

9 avril

Les Britanniques lancent l’offensive en Artois, entre Arras et Lens.

Lénine et ses camarades quittent la Suisse et partent pour la Russie révolutionnaire.

Début de la bataille de la crête de Vimy.

16 avril :

Début de l'offensive Nivelle du Chemin des Dames. L'offensive qui se révèle très meurtrière entraîne des mutineries au sein de l'armée française. Combats du plateau de Craonne : les Ve (Mazel) et VIe (Mangin) armées françaises lancent l’offensive sur l’Aisne.

17 avril :

Entrée en action des blindés français, les chars d’assaut Schneider CA1 et Saint-Chamond sur le front entre Berry-au-Bac et le nord de Reims.

Mai[modifier | modifier le code]

4 mai : échec de l'offensive Nivelle au Chemin des Dames.

15 mai : Philippe Pétain remplace Nivelle comme commandant en chef des armées françaises après sa démission. Foch est nommé chef d’état-major.

20 mai : mutineries dans l'armée française : 68 des 112 divisions sont touchées ; 629 soldats sont jugés et condamnés et 50 d’entre eux sont exécutés entre avril et juin.

Juin[modifier | modifier le code]

4 juin :

Les forces italiennes du général Luigi Cadorna battent en retraite sur le front du Carso.

12 juin:

Les troupes belges d'Afrique, appuyées par un embryon d'aviation et dotées de navires, attaquent Kigoma sur la rive est du lac Tanganyka, en chassent les Allemands et pénètrent en Afrique orientale allemande dans le but de faire leur jonction avec les Britanniques.

29 juin :

La Grèce entre dans la guerre au côté des Alliés.

30 juin :

Débarquement à Saint-Nazaire des premières troupes américaines.

Juillet[modifier | modifier le code]

6juillet : victoire des Arabes à Aqaba : Menés par Thomas Edward Lawrence, les Arabes s’emparent d’Aquaba, ville portuaire stratégique de la mer Rouge. L’officier britannique, connu désormais sous le nom de Lawrence d’Arabie, organise la révolte arabe contre l’empire Ottoman depuis le début de la guerre. Cette victoire s’inscrit dans une lutte efficace des Arabes qui aboutira en octobre 1918 à la prise de Damas.

19 juillet :

Motion de paix au Reichstag allemand sur initiative de Matthias Erzberger.

L’armée allemande oblige les Russes à évacuer la Galicie.

22 juillet :

Entrée en guerre du Siam, qui déclare la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie.

31 juillet :

Offensive britannique dans les Flandres dirigée par le général Douglas Haig.

Août[modifier | modifier le code]

1er août :

Appel du pape Benoît XV à une « paix blanche ».

6 août :

En Roumanie a commencé la bataille de Marasesti, qui se déroula juqu'au 19 août.

16 août :

Succès de l’offensive franco-britannique dans les Flandres au nord d’Ypres.

19 août :

Succès de l’offensive italienne des troupes du général Capello et du duc d’Aoste sur le plateau de Bainsizza. Les combats font 200 000 morts en deux mois durant l’été. Les mutineries et les désertions se multiplient tandis que l’arrière pays se révolte.

Août :

Négociation Armand-Revertera, sur l’initiative de la France, en Suisse, avec l’Autriche (fin en février 1918).

Septembre[modifier | modifier le code]

3 septembre :

Les troupes allemandes prennent Rīga.

11 septembre :

Disparition en vol de Georges Guynemer.

17 septembre :

Mutinerie des soldats russes à La Courtine

20 septembre :

Deuxième bataille des Flandres : les troupes de Haig s’emparent du bois d’Inverness et lancent l’offensive entre Ypres et Menin.

Octobre[modifier | modifier le code]

15 octobre :

La néerlandaise Mata Hari, condamnée à mort pour espionnage en faveur de l’Allemagne, est fusillée au fort de Vincennes.

24 octobre :

Pétain lance une offensive contre le fort de la Malmaison, au nord de Soissons qui permet la reconquête du secteur nord-ouest du Chemin des Dames.

24 octobre - 9 novembre :

Offensive autrichienne surprise victorieuse en Italie. L’armée impériale franchit le Tagliamento, atteint la Piave et fait 300 000 prisonniers. Défaite italienne de Caporetto dans la vallée de l’Isonzo par les Autrichiens. Le front est enfoncé sur cinquante kilomètres et les pertes sont considérables. Luigi Cadorna est remplacé au haut commandement par le général Diaz. L’armée tient le Piave, aidée par des divisions franco-britanniques.

Novembre[modifier | modifier le code]

7 novembre :

Réunis à Rapallo, les Alliés décident de créer un Conseil supérieur de guerre interallié.

8 novembre :

Lors d’une réunion interalliée à Peschiera, Victor-Emmanuel III d'Italie s’oppose au retrait des forces italiennes sur une ligne nouvelle. Un grand effort s’engage pour réorganiser l’armée et mobiliser la nation.

10 novembre :

Victoire des Canadiens à la bataille de Passchendaele, connue aussi sous le nom de troisième bataille d'Ypres, sous le commandement d'Arthur Currie avec l'aide de la Deuxième Armée britannique.

20 novembre :

Début de la bataille de Cambrai. Les Britanniques utilisent les tanks et traversent les défenses de la ligne Hindenburg. Un des épisodes est Bourlon Wood, bataille pour la prise du village de Bourlon et de son bois.

26 novembre :

À la suite de la révolution bolchevique, la Russie signe un cessez-le-feu séparé avec l’Allemagne.

9 décembre :

Armistice de Focşani entre l’Allemagne et la Roumanie.

Décembre[modifier | modifier le code]

Décembre :

L'adoption d'un système de convois réduit les pertes navales des Alliés causées par les sous-marins allemands.

15 décembre :

Les Allemands et les Bolcheviks signent un armistice à Brest-Litovsk.

Année 1918[modifier | modifier le code]

Janvier[modifier | modifier le code]

8 janvier :

Le président Wilson annonce son programme de paix en « quatorze points » : souveraineté de la Russie, libération de la France, développement autonome des peuples de l’Autriche-Hongrie, création d’une Société des Nations. Il vise à transposer la démocratie libérale à l’échelle internationale et à asseoir l’expansion commerciale sur un ordre international mutuellement consenti.

Redressement de l’armée italienne au début de l’année.

Février[modifier | modifier le code]

9 février :

Paix séparée entre l’Allemagne et le gouvernement ukrainien à Kiev.

Février :

échec de la négociation Armand-Revertera.

Mars[modifier | modifier le code]

3 mars :

Paix séparée entre Lénine et les empires centraux signée à Brest-Litovsk. La Russie abandonne la Pologne russe, la Lituanie, la Courlande. Elle s’engage à évacuer la Livonie, l’Estonie, à reconnaître l’indépendance de la Finlande et de l’Ukraine.

18 mars :

La Roumanie signe un traité de paix préliminaire avec les puissances centrales à Buftea.

Mars-juillet :

Grande bataille de France.

21 mars :

Début de la bataille de Picardie. Offensive allemande contre les Britanniques entre Arras et la Fère-en-Tardenois (Luddendorff et Hindenburg).

23 mars :

Paris est bombardée par les Pariser Kanonen (surnommé la Grosse Bertha par la population parisienne mais ce nom désigne un autre canon dans l'armée allemande).

30 mars :

Le général Pershing met les forces américaines à la disposition de Foch.

Deux millions de soldats américains (American Expeditionary Corps) sont envoyés en Europe à partir d’avril (50 000 victimes). Ce renfort continu (200 000 hommes par mois) renverse l’équilibre au profit de l’Entente.

Avril[modifier | modifier le code]

2 avril :

Incident provoqué par Ottokar Czernin entre Vienne et Clemenceau.

9 avril :

Offensive allemande en Flandre vers Hazebrouck. La Bataille de la Lys est fatale au corps expéditionnaire portugais, dont les survivants sont enrôlés dans l’armée britannique (fin le 29 avril).

13 avril :

Les troupes allemandes (Mannerheim) s’emparent d’Helsingfors (Helsinki), occupée par les Bolcheviks depuis le 28 janvier.

14 avril :

Foch est nommé commandant en chef des armées alliées.

23 avril :

Une attaque-éclair portant le nom de code Opération Zo (Zo pour Zeebrugge - Ostende) mais plus connue sous le nom de Raid de Zeebrugge (Zeebrugge Raid pour les anglophones) atténue les capacités allemandes de guerre sous-marine en Atlantique.

26 avril :

Les forces allemandes cessent leur offensive en Picardie sans succès.

Mai[modifier | modifier le code]

7 mai :

Traité de paix de Bucarest : la Roumanie est depossedé de Dobroudja par les slaves de Bulgarie et une partie des Carpates à la Hongrie. Elle libere la Bessarabie de l'occupant russe.

27 mai :

Offensive allemande du Chemin des Dames.

28 mai :

Contre-offensive alliée en Picardie, la Première division américaine enlève le village de Cantigny.

30 mai :

Les Allemands atteignent la Marne à Château-Thierry. Neuf obus sont lancés sur Paris.

Juin[modifier | modifier le code]

9 juin :

Offensive allemande entre Montdidier et Noyon vers Compiègne.

13 juin :

Bataille du Piave. Offensive de l’Autriche en Vénétie. Les Autrichiens essayent de forcer les lignes italiennes mais sont repoussés au prix de graves pertes. Les troupes italiennes reprennent leurs positions entre la Vénétie et le Piave le 8 juillet.

Juillet[modifier | modifier le code]

15 juillet :

Offensive allemande en Champagne.

18 juillet :

Seconde bataille de la Marne. Début de la grande contre-offensive alliée. Les Alliés (Français et Américains) obligent les Allemands à se replier au nord de la Marne. Les Allemands doivent renoncer à l’offensive prévue dans les Flandres.

Août[modifier | modifier le code]

8 août :

Offensive alliée en Picardie. Victoire des alliés sur la Somme.

9 août :

Gabriele D'Annunzio, à la tête d’une escadrille de huit avions, effectue un vol sur Vienne et lance des tracts.

Septembre[modifier | modifier le code]

15 septembre :

Offensive alliée de l'l'A.O à Salonique.

Libération de Nancy.

18 septembre :

percée de la ligne Hindenburg

19 septembre :

La Bulgarie signe l'armistice.

La Belgique repousse une offre de paix séparée de l’Allemagne.

26 septembre :

Foch lance une vaste offensive de l'armée française en Lorraine par des attaques convergentes en direction de Mézières et en Belgique par des attaques franco-belges vers Bruges.

27-30 septembre :

La ligne de Hindenburg est brisée.

29 septembre :

Réunion à Spa du gouvernement, du haut commandement et de l’empereur allemand : les généraux, face à l’épuisement de l’armée, suggèrent de demander l’armistice sur la base des quatorze points de Wilson.

L’état-major bulgare demande un armistice à la suite de l'offensive en Bulgarie de l’armée d’Orient sous les ordres du général Franchet d’Esperey.

Octobre[modifier | modifier le code]

Octobre :

Les forces de Franchet d’Esperey marchent vers la Hongrie.

3 octobre :

Max von Baden forme un nouveau gouvernement en Allemagne. La demande d’armistice est adressée aux États-Unis dans la soirée.

24-29 octobre :

Offensive italienne victorieuse à Vittorio Veneto. Les Autrichiens refluent sur tous les fronts.

29 octobre :

Armistice de Salonique. Le gouvernement autrichien demande l’armistice à l’Italie.

31 octobre :

La Turquie signe l'armistice à Moudros.

Novembre[modifier | modifier le code]

3 novembre :

L'Autriche-Hongrie signe l'armistice de Villa Giusti en Italie.

7 novembre :

Une délégation conduite par Károlyi est reçue à Belgrade par Franchet d’Espeyrey pour signer un armistice sur le front balkanique.

9 novembre :

Révolution en Allemagne, abdication de l'empereur Guillaume II.

10 novembre :

La Roumanie entre à nouveau en guerre et libere la Transylvanie.

11 novembre :

Signature de l'armistice dans la clairière de Rethondes entre l'Allemagne et les Alliés, marquant la fin de la Première Guerre mondiale.

Le Sundgau redevient français en 1918 mais l’intégration dans l'espace national pose cependant quelques problèmes. En effet, les Alsaciens qui depuis 1870 devaient parler allemand, se voient dans l'obligation de s'exprimer en français. Par dérogation, l'allemand est enseigné à l’école à raison de trois heures par semaine

13 novembre :

En Afrique orientale allemande, les troupes allemandes se rendent aux Anglo-belges en apprenant que l'armistice est signée en Europe.

L’armistice de Belgrade signée par le général Franchet d’Esperey avec le gouvernement de Mihály Károlyi fixe la ligne de démarcation entre Hongrois et Roumains en Transylvanie. Le Banat est occupé par la Serbie.

Novembre :

Occupation de Fiume par les troupes italiennes et un contingent français.

Retraite allemande sous la pression des troupes françaises, britanniques et américaines.

Vient ensuite le long temps de la reconstruction et du traitement des séquelles de guerre.

Année 1919[modifier | modifier le code]

Juin[modifier | modifier le code]

21 juin :

La flotte allemande se saborde à Scapa Flow.

28 juin :

Signature du traité de Versailles.

Juillet[modifier | modifier le code]

14 juillet :

Défilé de la Victoire à Paris

En noir : contexte national ou international                          En bleu : contexte local

sources :

jds.fr     

crdp-strasbourg