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créé en 2001
modifié en 2019
Michelbach-le-bas
Origine du nom "MICHELBACH"
"Michel" vient de " Mechlen " = Grand "Bach" se traduit par "ruisseau"
"Mechlenbach " = Grand ruisseau Nom du ruisseau qui traverse le village
: "l'Alte-bach" .
Origine des armoiries : Le lion est empreinté d'une
borne du XVIIème siècle qui se trouve à la limite du ban. Le champ rouge et
la clef d'argent rapellent les armes des comtes de Montjoie-Hirsingue qui au
XVIIIème siècle, étaient les derniers seigneurs décimateurs du lieu.
Il semblerait que Michelbach-le-bas fut une dépendance de Michelbach-le-haut
et de son couvent Saint-Appolinaire, le tout appartenant à la Seigneurie de
Landser (Baillage du Haut-Landser). Les couvents de Bâle ,Lucel et Blotzheim
y possédaient des biens.
Eglise : 1800-1805 - D'abord dépendante de Ranspach-le-bas , la commune
redevient paroisse en 1830, sous le patron "St-Théodore".
Le premier cadastre fut établit en 1811 (Refait en 1975).
1912 Début de la construction du
chemin de fer St-Louis/Waldighoffen
et de la gare qui déservait aussi la commune de Ranspach-le-bas.
1914 Circulation du premier train et suppression de la ligne en 1952.
1929 Début de l'éclairage électrique dans le village.
1966 L'adduction d'eau est réalisée depuis le 1er août...
Les origines du territoire
Les premiers occupants stables de ce territoire pourraient être les Romains,
comme l’indiqueraient les toponymes en willer(= villa?). Cette interprétation est néanmoins contestée par Specklin, qui
estime que ces dénominations ont une origine franque et non pas gallo-romaine.
Au IIe siècle, le territoire est traversé par une voie principale reliant le
Rhin à Porrentruy, et une bifurcation vers
Larga (Largitzen) par la ligne de crête entre la vallée du Thalbach et
celle de l’Ill. Blotzheim est alors un petit chef-lieu, tout comme Cambete
(Kembs) et Basilea (Bâle). Un habitat gallo-romain est installé non loin de
la route, sur le site de Wentzwiller.
Au lendemain de la profonde crise démographique du Ve siècle, la renaissance s’effectue le long de l’ancienne voie romaine, avec une occupation franque à
Wentzwiller et Attenschwiller et surtout par l’occupation (allamane ?) du site de Leymen, première localité mentionnée(735). L’arête calcaire du Landskron, qui domine la vallée de la
Birs et la localité de Bâle, en fait un point stratégique. A l’époque
carolingienne, des agriculteurs francs s’installent à Liebenswiller
(première mention en (829) en face de la forteresse. Tous les autres
villages apparaissent au moment de l’expansion médiévale, aux XIe et XIIe
siècles : Hagenthal le Bas et Hagenthal le Haut, Michelbach (première
mention en 1090), divisé en une localité basse et une localité haute en
1292, Knœringue (1090) et Folgensbourg (1190). La dernière implantation est
Neuwiller, dont la première mention date de 1324.
La situation préindustrielle
En 1760, les territoires des treize localités de la porte du Sundgau
s’inscrivent dans 2 types de configurations très différentes :
- un 1er groupe, réunissant les communes de Knœringue, Wentzwiller,
Attenschwiller,
Ranspach le Bas, Ranspach le Haut et Neuwiller, a l’aspect des communes du
bas Sundgau : les champs couvrent 75 % des finages, les surfaces boisées
moins de 10 %et les prairies 11,5 % ; la partie urbanisée et les vergers
attenants ne représentent que 2,5 % du territoire : ce sont de petits
villages ; différence notable avec le bas Sundgau : la vigne couvre moins de
2 % de l’espace ; le vignoble est même absent à Knœringue ;
- un 2e groupe, avec Hagenthal le Bas, Hagental le Haut, Michelbach le Bas,
Michelbach le Haut, Liebenswiller, Folgensbourg et Leymen, a l’aspect de
communes de montagne : les champs représentent la moitié du finage (50,3 %)
et la forêt près du tiers (31 % avec les
broussailles) ; les surfaces en herbe couvrent 13,7 % du territoire ; le
taux d’urbanisation (2,5 %) est le même ; curieusement, le vignoble est un
peu plus étendu (2,6 %). Ce paysage rural traduit une économie autarcique,
dont les rares produits commercialisés le sont
dans les cités proches (Blotzheim, Bâle, Huningue). L’alimentation est à
base de céréales et de légumineuses. La viande et les laitages ont peu de
place dans les repas quotidiens. Les surfaces en herbe sont surtout
destinées aux animaux de trait (cheval et bœuf). Les arbres fruitiers sont
regroupés autour des maisons. Comme à l’époque romaine, ils sont confinés à
l’enclos domestique.
La forêt fournit le bois d’œuvre, mais aussi l’énergie pour le chauffage et
la cuisine : elle est vitale pour la communauté paysanne. Seule
Attenschwiller en est à peu près dépourvue. L’habitat groupé occupe peu de
place. Dix moulins exploitent la force hydraulique des ruisseaux :
Wentzwiller (2), Hagenthal le Bas (2), Ranspach le Bas (1), Leymen (3),
Michelbach le Haut (1),? Attenschwiller (1). Une église isolée subsiste en
limite de finage d’Hagenthal le Bas.
Leymen est alors la plus grosse commune. La superficie du village et des
vergers attenants est plus de deux fois supérieure à la moyenne. Le
territoire compte, en outre, deux châteaux ruinés, une forteresse
(Landskron) datée de 1297, une église isolée, une chapelledans les vignes et
un cabaret installé non loin de la frontière suisse.
Occupation des sols des 13 communes de la Porte du Sundgau vers 1760, selon
les plans de l’Intendance royale.
Les superficies sont exprimées en arpents.
Terres - Prés - Vignes - Forêt - Village 687 - 65 - 49 - 322 - 17
La première révolution industrielle (1800 à 1950)
La comparaison des cartes de 1760, de 1885 et de 1965, permet
d’identifierquelques évolutions de détail dans un paysage d’apparence
immuable : les prairies s’étendent, le vignoble décline, les
boisements sont rognés sur leurs marges, les villages ne changent guère puis
s’étendent.
Cette image est cependant sous-tendue par une profonde évolution
socio-économique. Dès le début du XIXe siècle, le développement de
l’industrie attire le trop plein démographique de la Porte du
Sundgau vers Bâle, Blotzheim, Huningue. Une émigration modérée explique la
stabilité de l’espace bâti. A la différence d’autres régions, la proximité
des usines, puis le développement du transport ferroviaire, limite l’exode.
L’urbanisation d’une fraction croissante de la population s’accompagne d’une
évolution des habitudes alimentaires : la consommation de laitage et de
viande augmente fortement, en même temps que l’économie agricole s’ouvre au
marché. La prospérité gagne la campagne. La deuxième
moitié du XIXe siècle est l’âge d’or de la paysannerie alsacienne. Le
développement de l’élevage bovin s’accompagne de l’abandon de la vaine
pâture au bénéfice de lastabulation hivernale et se traduit par une
extension des surfaces en herbe, plus sensible dansla deuxième moitié du XXe
siècle. Le paysage rural atteint sans doute sa forme la plus achevée après
1950.
Touché par le phylloxéra et par la diminution de la main-d’œuvre agricole,
le vignoble décline au lendemain de la grande guerre (1914-1918). Il cède
progressivement la place aux arbres fruitiers, et parfois à la friche. Les
surfaces en herbe poursuivent leur extension. En effet, après avoir régressé
au lendemain de la Révolution, sous la pression des besoins en bois de feu
et en terres d’une population en forte croissance, l’espace boisé bénéficie,
dès la deuxième moitié du XIXe siècle, de la baisse de la démographie rurale
et du recours au charbon comme source d’énergie domestique.
La croissance de Folgensbourg, Attenschwiller, Leymen, Michelbach le Bas,
Neuwiller et Wentzwiller, dès le lendemain de la dernière guerre, est une
singularité de ce territoire. Ce phénomène traduit l’influence de
l’agglomération bâloise, une influence que favorise la proximité de
cette grande ville industrielle et l’irrigation de son arrière-pays par le
réseau ferré. La voiture individuelle prend le relais à partir des années
1960.
5. La seconde révolution industrielle (1950-2000)
La deuxième moitié du XXe siècle connaît une nouvelle mutation, plus visible
dans le paysage.
Le cheval de labours, dont les effectifs se développent dans le Sundgau tout
au long du XIXe siècle, pour atteindre un apogée avant 1914, est
progressivement remplacé par le tracteur à partir de 1950.
Les derniers attelages disparaissent au cours des années 1970. Dans le même
temps, le nombre des agriculteurs diminue sensiblement.
La très forte croissance démographique que connaît le Rhin supérieurentre
1965 et 1980 se répercute de manière différée sur les différentes localités.
Elle se traduit par une explosion de l’urbanisation notamment après 1980.
La Porte du Sundgau n’a pas connu le remembrement (sauf Knœringue et
Leymen), ce qui explique
la subsistance d’un grand nombre d’arbres fruitiers. Le maïs s’impose
néanmoins comme dans le reste du Sundgau.
Le desserrement urbain, engagé à partir des années 1970 pour l’agglomération
bâloise et alimenté par les nouvelles demandes sociales (désir de campagne,
d’espace, de maison individuelle, de jardin …), se traduit par un
accroissement de la pression foncière et une multiplication des constructions résidentielles.
Le périmètre séculaire du village est débordé.
La population s’accroît de 9,0 % entre
1990 et 1999, soit, en valeur absolue, de l’équivalent d’un village moyen.
Cet accroissement est alimenté à 81 % par le solde migratoire.
Dans le même temps, la consommation unitaire d’espace augmente
sensiblement. En 1962, le nombre de personnes par logement était de 4,0 en
moyenne : il est de 2,6 en 1999 !
(Extrait/CCPS)
Borne datant de 1584, située au lieu-dit Fichthag.
Elle séparait les bans des communes de Michelbach-le-bas et ceux de Hésingue.
Côté Michelbach-le-bas, elle présente les armoiries des Habsbourg
et ceux de l'abbaye de Murbach, côté Hésingue
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Sources: les sites web. de arch.dép.68, cc porte du Sundgau, photos B.Z. histoire-hesingue
Borne tres ancienne, située au lieu-dit Roggenberg.
Elle séparait autrefois, les bans des communes de Michelbach-le-bas et ceux de kappelen. Les limites des deux bans ont été déplacées, la borne se retrouvant au milieu d'un champs de Kappelen.
Le relief est quasi illisible sur les deux faces. Cette borne, a été déposée par la commune de Kappelen la même année de la prise de vue Fév. 2009.