Historique
"Le 40ème anniversaire du Corps
des Sapeurs Pompiers de Michelbach-le-bas
jalonne fièrement l’histoire de notre village.
En tant que membre fondateur et toujours actif,
il m’a été demandé de retracer l’histoire du
Corps local. Difficile mission !
Ce ne sont pas les écrits dans les registres
qui nous renseigneront le mieux sur la vie
du corps mais bien le vécu de notre équipe
qui s’imprime en chacun de nous, au fil des ans.
Le vécu aussi de nos anciens qui nous ont transmis leurs valeurs et les récits de leurs interventions.
Il y avait autrefois un Comité de Pompiers Volontaires qui fut très bien
équipé pendant l’occupation allemande. Michelbach-le-bas était un Centre
d’Intervention et allait si besoin, porter secours aux voisins de
Ranspach-le-bas et Ranspach-le-haut. Les hommes ou les chevaux tiraient la
remorque à bras et la pompe jusqu’au lieu du sinistre. L’eau du ruisseau ou
des fontaines servait à éteindre le feu (voire même la fosse à purin en cas
de manque d’eau). Il existait à Michelbach-le-bas trois barrages sur la
rivière qui garantissaient une réserve d’eau tout au long de l’année. Le
dépôt se trouvait dans le hangar de l’actuel «Dorfhislé». Pour leur
engagement et leur courage, tous ceux qui nous ont précédés méritent un
grand respect, peu importe l’époque et les moyens matériels qu’ils avaient à
disposition.
Le Corps tel qu’il est aujourd’hui a été fondé en 1972 sous l’impulsion du
Maire Frédéric Striby, lui-même actif. Durant les premières années, les
moyens étaient dérisoires mais les hommes dévoués à la cause du prochain et
très motivés. Chacun intervenait avec ses bottes en caoutchouc, son propre
bleu de travail et beaucoup de matériel personnel (tracteurs, tronçonneuses,
balais, pelles et pioches, brosses, haches...) Il restait l’équipement
acquis au temps de l’occupation : les tuyaux en chanvre et de vieilles
lances, du petit outillage. Tout ce matériel a été mis aux normes françaises
par les pompiers eux-mêmes. La remorque à bras et la pompe ont du être
réadaptées pour être attelées d’abord à un tracteur puis au Renault Prairie
acquis et équipé par l’amicale. Ce dernier a rendu bien des services pendant
de longues années, jusqu’à l’achat du fourgon FTP, puisqu’il a tout aussi
bien servi au transport des hommes et du matériel qu’à tracter le
chasse-neige. Avant l’installation de la sirène, l’appel pour le
rassemblement en cas de sinistre se faisait au clairon et au son des cloches
de l’église. Il fallait être très motivé, puisque pour être Sapeur Pompier
actif, nous nous acquittions d’une cotisation annuelle qui permettait
d’acheter du matériel pour le Corps. Pendant les premières années, les
casques furent achetés, suivis des bottes de cuir. Puis petit à petit, le
matériel fut complété par la Commune. Nous disposons aujourd’hui, d’un
équipement performant. Durant ces 40 années, il y a eu 3 dépôts de pompiers
différents : le garage du «Dorfhislé», le dépôt derrière la Mairie/Ecole,
puis à l’atelier communal. Parmi les interventions marquantes je peux citer: plusieurs accidents de voitures dont certains très graves, des feux de
toitures, de cheminées, de cuisines, de voitures, de paille et de
broussailles, plusieurs secours à personnes, des inondations, des dégâts de
tempête, des pluies verglaçantes, des recherches de personnes et d’animaux,
le débouchage de canalisations, les dégagements de chaussée, le déneigement
des rues, le nettoyage de puits de fontaine, d’innombrables nids de guêpes
ou de frelons, le service d’ordre lors des manifestations…
Pour être opérationnel, chaque volontaire doit accepter les contraintes
liées aux formations, aux exercices tout au long de l’année et y consacrer
des heures sans compter. Durant de longues années, nous étions en relation
étroite avec le Corps du Centre de Secours de Saint-Louis, ce qui nous a
permis d’effectuer de nombreux entraînements et stages spécialisés, ainsi
que des échanges humains et techniques très précieux (ex. secourisme,
secours routier, utilisation de la tronçonneuse en conditions réelles en
forêt). La convivialité et la camaraderie nous unissaient dans cette grande
famille que sont les « hommes du feu ». Plus récemment, plusieurs manœuvres
étaient organisées en collaboration avec les secouristes locaux et le CPI de
Ranspach-le-bas. Le but de notre CPI est bien, comme son nom l’indique, la
proximité, la première intervention, le secours rapide dans l’attente si
nécessaire, des Sapeurs Pompiers du Centre de Secours de Saint-Louis.
Les 4 décennies d’activité au sein du Corps local ont été pour moi un
enrichissement perpétuel. Etre Sapeur Pompier Volontaire est avant tout un
engagement de cœur et non une recherche de gloire ou de récompense.
Soutenons et encourageons nos jeunes afin qu’ils osent prendre des
responsabilités. Soyons fiers qu’ils assurent le relais et se dévouent avec
autant de passion que leurs aînés pour faire vivre le Corps de
Michelbach-le-bas."
Caporal-chef Roger Zimmermann
(Brochure SP Michelbach-le-bas Mai 2012)
Site personnel
créé en 2001
m.à j. 2018
Michelbach-le-bas
Cliquez sur les photos pour les agrandir
Corps des Sapeurs pompiers
Michelbach-le-bas
de 1972 au 30 juin 2017
1972 - 2012
crédits photos: pinpon90 - SPMlb - B. Zimmermann
Départ de la "Renault Prairie" et de la moto-pompe
pour le Musée du Sapeur à Vieux-Ferrette
3/2016
Membres fondateurs en 1972
Frédéric STRIBY
Roland BUBENDORFF
Claude GOEPFERT
Gustave GOEPFERT
Emile GOEPFERT
François GOEPFERT
André GOETZ
Joseph KELBERT
Jean-Paul OTT
Julien SCHICKLIN
Lucien SCHICKLIN
Victor SCHICKLIN
Charles SPIESER
Paul SPIESER
Fernand SIMON
Paul SCHMITT
André SCHOEFFEL
Louis STOESSEL
Jean-Pierre SPECKER
Jean SCHAEFER
Martin WALCH
Aimé WICKY
Roger ZIMMERMANN
Source : Bulletin communal 2018 de Ranspach-le-bas
1er juillet 2017
2017
Creation le 1er juillet 2017 du Centre de Première Intervention Intercommunal (CPIi)
Michelbach-le-bas et Ranspach-le-bas
Découvrir le CPIi
Source : Bulletin communal 2018 de Ranspach-le-bas
Source : Bulletin communal 2018 de Michelbach-le-bas
Source : Bulletin communal 2018 de Michelbach-le-bas
Source : Bulletin communal 2018 de Ranspach-le-bas